dimanche 1 mars 2009

Entreprises, communication et TIC : la révolution du software libre

Le besoin ne conduit pas forcément à l’utilisation sans doute parce que, s’agissant d’Internet, il existe encore des alternatives au besoin de transmettre l’information, de parler un peu de ses activités, de confirmer un engagement ou une réunion. Le fax,le téléphone,le courrier semblent en effet assurer ces fonctions. Pourtant un fax n’a rien avoir avec l’immédiateté et la facilité d’accès à l’email : – allô ?? le signal fax SVP ; allô,vous êtes passé au bureau pour voir mon fax ?? - ; tandis que par exemple reste tout bonnement sans réponse la curiosité de tel entrepreneur étranger, de telle institution ou organisation professionnelle sur cette autre entreprise ou organisation existant elle en Algérie sans web ni référence Internet .

En règle générale, la communication n’a pas la fonctionnalité qu’elle devrait avoir pour faciliter le fonctionnement de l’Entreprise et ses liens à l’environnement professionnel, économique, administratif, social.

En règle générale, il existe un déficit important d’informations sur qui sont, que font, que proposent ou que veulent les entreprises algériennes.

En règle générale, elles n’ont pas d’image, pas de curriculum, pas de projection sans doute parce qu’elles établissent entre elles peu de relations et évoluent sur des marchés qu’elles ne pensent pas devoir conquérir, puisqu’ils leur sont acquis ou au contraire déjà perdus ; parce que le rapport à l’environnement international , à ses outils et techniques restent marginal, etc ; etc ;

Des "parce que", il y aurait encore beaucoup à citer et qui n’ajouteraient rien au constat qu’il est extrêmement difficile de prendre langue et de connaître les entreprises algériennes, les organisations et ce même en utilisant les coordonnées qui figurent dans des sites web institutionnels, des bottins et qui ne sont plus actualisées depuis des années...

Au fond, c’est l’expérience de ces difficultés combinée au désir de plus et mieux travailler avec les entreprises et organisations algériennes qui nous ont conduit à proposer cet atelier sur les TIC et les logiciels libres. Une sorte de désir égoïste puisqu’il s’agit aussi de rendre plus facile le travail de rapprochement et de coopération du CERID Catalogne avec l’Algérie mais tout en étant profondément convaincus que l’intégration des possibilités de communication, d’accès aux savoirs, de concertation, de mise en réseaux permises par les Technologies de l’Information et de la Communication servent aussi les intérêts de nos partenaires, relations et amis.

En fait, en préparant cet atelier nous nous sommes également rendu compte qu’en Algérie il y avait des gens – peut être des amis ? – qui tout comme nous adhèrent aux positions de principe de la Communauté du Software Libre, en diffusent les savoirs et instruments pour que le copyright et l’argent ne rendent pas insurmontables la brèche digitale entre continents, pays, petites et grandes entreprises…

Bienvenue à tous et à toutes, tant à ceux et celles qui passeront avec nous cette journée du 1er mars qu'à tous les autres qui liront et peut être s'approprieront ce blog et lui donneront vie et utilité par delà son rôle pédagogique de démonstration, synthèse et mémorisation des contenus de notre atelier.

Coordination: Malika Abdelaziz

Collabore: Nouredine Mimouni

Responsable de l'atelier: Montserrat Boix

Organisent: CGEA, PME Magazine, CERID Catalunya

Avec l'appui du COPCA